2001-2002 : UNE ANNEE DE SERIES

Après un bref passage par la case D2, le MHSC retrouve l'élite. Mais en un an, si le "milieu" du football a évolué avec une place de plus en plus importante faite à l'argent, le club a choisi le sens contraire, et le budget a été réduit presque de moitié par rapport à l'année de la descente.

Dans ce cas là, le seul objectif avouable est bien évidemment le maintien. D'autant plus quand on est un club formateur et que l'on ne sait retenir ses jeunes comme ce fut le cas de Biakolo, Brellier ou Vignal l'année passée, puis de Madouni lors de l'intersaison.

Heureusement, à une bonne affaire (prêt d'Aliou Cissé), s'est ajouté l'éclosion de jeunes talents tels Fodé Mansaré, Habib Bamogo, Guillaume Moullec ou Abdoulaye Cissé, en attendant peut-être celles de Mansour Assoumani, Mickaël Llorente, Valéry Mézague, Thierry Gathuessi, Bertrand Robert ou Julio Colombo. Ces jeunes sont encadrés par les habituels anciens (Fugier et Silvestre), et par des retours tels que Carotti, Rouvière et S. Blanc. La seule véritable recrue s'appellant Roberto Assis, venu en France accompagner son frère Ronaldinho.

Outre les départs qui auront lieu en cours de saison, une série de "lofteurs" est mise en place avec Ouédec, Decroix, Joseph, Cassard et Mahouvé. Seul ce dernier restera sous contrat jusqu'à la fin de l'année, mais sans jouer en équipe première. Carmona signe à Valence, Rixa rentre au Portugal et Llacer retourne à Paris après le début de la saison, en même temps que Ramond, Rodriguez et Guéï sont prétés à des clubs de division 2 pour s'aguerrir et éventuellement trouver preneur derrière.

Malgré un début de championnat satisfaisant et intéressant, la suite est plus laborieuse avec une série de 8 matches sans victoires. Heureusement, le club ne fait que flirter avec la zone de relégables, ce qui permet au groupe de ne pas douter. Une autre série débute alors avec les retours de blessures conjugués de Riou, Silvestre et Blanc, celle de l'invincibilité. Elle durera dix matches malgré le départ d'Olivier Sorlin en Décembre. On croît alors le club sauvé, on regarde même vers le haut du tableau, le cinquième étant très proche. Mais le départ de Maoulida à la veille de la fermeture du mercato bloque l'attaque et une nouvelle série prend la relève, celle de l'inefficacité avec 11 matches sans victoires. Toutefois, une fin de saison interessante permet à l'équipe d'obtenir une 13è place, loin devant le premier relégable, ce qui est somme toute satisfaisant compte tenu de l'effectif limité et du nombre de jeunes ayant débuté en D1 (une dizaine). De plus, le quart des points obtenus l'ont été contre les deux Champions de France de ce nouveau siècle.

En coupe, toujours pas de tirages favorables, avec Marseille qui nous élimine au Vélodrome aux pénalties en coupe de la Ligue, et Monaco de justesse au Stade Louis II (2-1) après un premier tour poussif contre Martigues (3-2 à la Mosson).

Equipe type :

Riou
Dzodic
Silvestre
Al. Cissé
Carotti
Tchato
Fugier
Rouvière
Barbosa
Maoulida
Mansaré

(S. Blanc, Moullec, Doumeng, Ab. Cissé, Bamogo, Llacer, Paulo Sergio, Pataca, Vercoutre, Viviani, Ramond, Llorente, Pionnier, Gathuessi, B. Robert, Mézague, Sorlin, Assoumani, Assis, Lefèvre, Colombo, Mahouvé...)

Entraîneur : Michel Mézy