1988-1989 : NOUVELLE TRANSITION

La deuxième année parmi l'élite s'accompagne de nouvelles ambitions pour Louis Nicollin. Afin de bien se préparer à découvrir l'Europe, il s'offre de nouveaux joueurs, riches en expérience, dont un "joyau" colombien, tout juste élu meilleur joueur Sud-Américain. Ce joueur, qui passe rarement inaperçu dans les rues de Montpellier avec sa tignasse a pour nom Valderrama. Lowitz, ayant connu l'Europe avec Toulouse et Marseille, est venu pour remplacer Lucchesi au poste d'arrière gauche. Bellone, international A, vient renforcer le secteur offensif qui a perdu Perez. Stojkovic prenant sa retraite, c'est Der Zakarian qui le remplace en provenance de Nantes, avec Jean-Jacques Nono l'ancien lyonnais comme suppléant.

Pour la Coupe de l'UEFA, ce ne fut qu'un bref passage. Il faut dire que le niveau était bien plus relevé qu'actuellement (les deuxièmes de chaque championnat y participant, et le système actuel des têtes de serie protégées n'était pas en vigueur). Aussi, c'est le Benfica Lisbonne qui fut désigné comme professeur pour faire découvrir l'Europe aux petits pailladins. Et la leçon fut dure, après un sec 3-0 encaissé à la Mosson, le retour ne fut guère plus reluisant avec une défaite 3-1 au Stade de la Luz.

Au niveau du championnat, cette année là marquera le début de la domination marseillaise sans partage sur le Championnat de France. Pour les montpelliérains, la saison fut tout simplement moyenne, loin de l'Europe et loin devant le maintien (9è). Le sort n'épargna pas l'équipe, puisque Bellone se blessa rapidement pour mettre fin à sa carrière, et que Valderrama ne s'intègrera pas à l'équipe, puisqu'il n'était pas désiré par Mosca. Gérard Buscher viendra renforcer le club durant l'hiver en tant que goléador attendu, mais sans trop de succés. Quand à Bernardet, il sera "offert" par Nicollin à Tapie, à quelques journées de la fin du championnat pour être sacré Champion de France (l'OM bénéficiant d'une dérogation spéciale de la Ligue après une grave blessure de Tigana).

En Coupe de France, le calvaire continue, et c'est Monaco qui s'offre La Paillade en 16è de finales.

Equipe type :

Rust
Baills
J. César
DerZakarian
Lucchesi
Lemoult
Ferhaoui
Bernardet
L. Blanc
Milla
Bellone (Buscher)

(Valderrama, Lowitz, Cubaynes, Nono, Valadier, Bonnafous, Navarro, Dupin, Edwige (fils), Sabboye, Bentoumi, Minguet, Blain, Larios, Hours, Palatsi...)

Entraîneur : Pierre Mosca