1991-1992 : LA FIN DE L'HISTOIRE

Nouvelle année de "transition", ou considérée comme telle puisque le club voit partir ses figures mythiques Daniel Xuereb, Carlos Valderrama, Jean-Claude Lemoult, chez les nîmois (il y retrouvera... Cantona), Pascal Baills, parti rejoindre les rangs du géant O.M. après sa première sélection en A, et surtout Laurent Blanc, qui part se frotter au Calcio, à Naples. Pour les remplacer, on découvrira poste pour poste Fabrice Divert, le buteur international caennais, Nikolaï Todorov, un meneur de jeu bulgare, Philippe Périlleux, le milieu défensif lillois, Bertrand Reuzeau, ex-lillois et lavallois, et Thierry Laurey, de retour après des passages à Sochaux, au P.S.G. et à St-Etienne.

Difficile début de championnat avec seulement 3 buts marqués en 7 matches. Le meneur Todorov, pourtant prometteur lors des matches amicaux, ne semble pas s'adapter. Vincent Guérin, écarté pour n'avoir pas trouvé de clubs à l'intersaison alors qu'il entrait dans sa dernière année de contrat, est donc rappelé. Il sera l'homme de l'année coté montpelliérain. Le club profite en effet de son retour conjugués aux talents de buteurs de Fabrice Divert (14 buts) (qui sera sélectionné par Michel Platini pour la phase finale de l'Euro 92) et à un Jacek Ziober encore plus efficace (8 buts) pour remonter au classement. Malheureusement, le club échoue encore une fois aux portes de l'Europe (à 2 points de Caen). Cette année-là verra tout de même les débuts d'une nouvelle génération spontanée, avec principalement Serge Blanc, qui s'installera vite dans l'équipe type, et les premiers pas en D1 de Djaffo, Lefèvre, B. Alicarte ou Carotti. Malgré cela, le contrat d'Henryk Kasperczak ne sera pas renouvelé, Louis Nicollin ayant l'occasion de s'assurer les services d'un nouvel entraîneur, ancien Champion de France, pour recommencer à rêver. Il n'empêche que Kasperczak aura obtenu les résultats les plus réguliers du club tout en offrant du spectacle à l'exigeant public pailladin, sans oublier de donner leur chance aux jeunes.

En Coupe de France, rien d'exceptionnel si ce ne sont les élimination de Martigues et Rennes avant la chute contre les cannois de Zidane, à la Bocca (2-1).

Equipe type :

Barrabé
DerZakarian
Lucchesi
Reuzeau
S. Blanc
Périlleux
Suvrijn
Ferhaoui
Guérin
Divert
Ziober

(Todorov, Laurey, Blondeau, Djaffo, Thétis, Brouard, Castro, Lefèvre, Cl. Garcia, B. Alicarte, Carotti, Vacher, Sykora, Minguet, Palatsi...)

Entraîneur : Henryk Kasperczak