1995-1996 : LE RENOUVEAU

Avec le retour de prêt de Jean-Manuel Thétis, les recrues ont pour nom Bruno Martini, devenu la doublure de Bernard Lama en Equipe de France, José-Luis Villaréal, un ancien international argentin, chargé d'animer le jeu de l'équipe, Pascal Baills, de retour aux sources après des passages à Marseille et Strasbourg et Ibrahima Bakayoko, qui apparaît très prometteur et que Mézy couvera en le laissant à la disposition de l'équipe de Gambardella avant de l'intégrer petit à petit à la première. Au rayon des départs, Bruno Carotti est le premier jeune à quitter le club, et s'en va jouer la Ligue des Champions avec le F.C. Nantes, alors que Divert, devenu indésirable aux yeux des supporters, s'en va à Guingamp où une vilaine blessure mettra fin à sa carrière. Mais le départ le plus notable pour moi, est le mien puisque je quitte le soleil du Midi pour le froid de Besançon, .

Les tonitruants débuts de l'argentin Villaréal ne sont pas étrangers à la correcte entame de l'équipe dans ce championnat. Mais c'est dans la seconde partie que l'équipe se met à espérer avec 5 victoires d'affilée dont une au Parc des Princes (3-2) dans les arrêts de jeu, suivie d'un score sans appel pour les Girondins de Zidane, Lizarazu, Dugarry et Witschge, futurs finalistes de la Coupe de l'UEFA (3-0). C'est justement cette coupe là que retrouvera le MHSC l'année suivante en terminant le championnat à la 6è place. Laurent Robert et Philippe Delaye, sont les nouvelles révélations tandis qu'Hervé Alicarte, Ibrahima Bakayoko et Jean-Philippe Javary pointent le bout de leur nez.

Le petit tour effectué en Coupe de la Ligue (défaite 1-0 à la Mosson contre les champions nantais) n'effacera pas la petite aventure vécue en Coupe de France. Après les éliminations à l'arrachée de Pacy sur Eure, Istres, Toulon et Caen, grace notamment à Sanchez et Petit, ce sont les voisins Nîmois, pensionnaires du National, où ils sont virtuellement relégables, qui nous accueillent aux Costières. Le club s'apprête à vivre une nouvelle finale de Coupe de France contre les "cendrillons" de la Coupe. Nicollin ira même menacer ses joueurs de rentrer en courant à Montpellier derrière lui à cheval s'ils ne s'imposent pas là-bas (une chanson des Ricounes en est directement inspirée). Malgré la défaite (je ne raconterai pas le match, l'humiliation ayant ses limites), la menace ne sera pas mise à contribution. Néanmoins, Nicollin ira au Stade de France le jour de la finale de Coupe de France, non seulement pour recevoir la Coupe du Fair-Play, mais également pour voir les jeunes de la Gambardella, emmenés par I. Bakayoko, J.P. Javary, M. Rodriguez et S. Bertrand remporter la Gambardella en ouverture de la défaite nîmoise.

Equipe type :

Martini
DerZakarian
Laurey
Baills
Bonnissel
Pavon
Rouvière
Delaye
Rizzetto
Lefèvre
Sanchez

(Thétis, S. Blanc, L. Robert, Villaréal, Bakayoko, Reuzeau, V. Petit, H. Alicarte, J.P. Javary, Flucklinger, Bathié, W. Bertrand, G. Martin, Agathe, Coffy...)

Entraîneur : Michel Mézy