Christophe SANCHEZ
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Né le 4 Octobre 1972 à Montpellier (34)
Gérard Gili le fait débuter en fin de saison 92-93 à Sochaux, en même temps que Philippe Delaye. Il inscrira le match d'après un doublé à Caen pour son deuxième match dans l'élite. Il trouve ainsi vite sa place de titulaire l'année suivante aux cotés de Fabrice Divert avec notamment la finale de la Coupe de France. Il jouera en tout 142 matches sous nos couleurs pour 42 buts marqués. Mais les habituels sifflets que recoivent chacun de nos attaquants le font douter, il commence peu à peu à perdre sa place et un départ s'avère donc inéluctable pour le club et pour lui. |
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En 1998, un nouveau défi lui est donc proposé, et il fait parti du grand exode français en s'exilant à Bologne dans le Calcio. Malheureusement pour lui, une longue blessure l'a maintenu éloigné des terrains la première année, il ne jouera que les 3 premiers matches. A son retour, les places ont été prises, et il fait très peu d'apparitions (3 matches), si bien qu'il ne laisse pas passer l'opportunité de retourner en France en Octobre 1999. Il aura quand même pu cotoyer de grands attaquants tels Kenneth Anderson et Pepe Signori et découvrir la coupe de l'UEFA (1 match chaque année). |
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Bordeaux, champion de France en titre, est alors à la recherche d'un avant-centre complémentaire pour épauler Wiltord et Laslandes, suite au départ de Kaba Diawara. Il y retrouve ses anciens coéquipiers de Montpellier : Jérôme Bonnissel, Hervé Alicarte, Jean-Christophe Rouvière et Michel Pavon, ce qui lui permet de s'intégrer très rapidement dans le groupe. Il marquera un but, pour deux passes décisives en 15 matches de championnat, mais les Girondins échoueront sur le fil pour la qualification en Ligue des Champions, épreuve qu'il ne pourra disputer cette année là car il avait déjà participé avec Bologne à la Coupe de l'UEFA. |
Son ancien directeur sportif à Montpellier, Robert Nouzaret, le contacte alors pour intégrer le mythique club stéphanois. Il est donc prêté par Bordeaux à l'A.S. St-Etienne. Les attaquants titulaires sont Alex et Aloisio, et il vient en principe pour jouer le même rôle qu'à Bordeaux, en concurrence avec le russe Panov. Mais ce dernier, décevant est vite prêté, et Aloisio se blesse gravement rapidement. Il jouera donc beaucoup mais l'affaire des faux-passeports d'Alex et Aloisio, et l'éviction de Nouzaret pourrissent l'ambiance au sein du groupe stéphanois. Il marquera 3 buts en 27 matches, augmentant donc singulièrement son temps de jeu, mais le club est relégué en Division 2 et ne peut conserver dans son effectif un joueur au salaire trop élevé. Il retourne donc à Bordeaux l'an passé, où il fait encore office d'attaquant de complément derrière Pauleta, Dugarry, ou Christian. |
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En effet, il ne fait pas toujours pas partie des plans d'Elie Baup, qui l'intégre dans les 16 seulement quand il y est obligé en raison de l'effectif réduit et des différentes affaires (blessure de Dugarry, départ de Christian). Il a quand même participé à la victoire girondine en Coupe de la Ligue 2002, effectué avec humour une belle performance lors de la remise des oscars du foot 2002, où il a reçu le Marcel du meilleur joueur de banc pour l'ensemble de son "oeuvre", et inscrit 2 buts en 19 matches. |
Après de nombreuses rumeurs de départ à l'intersaison 2002, notamment en faveur de Montpellier, il est parti pour une nouvelle année sur le banc (4 entrées en jeu seulement). Un essai à Portsmouth non concluant, un refus de contrat au Servette de Genève, il retourne finalement en Italie où Venezia l'accueille en Série B. |